Voyage Deuxième Partie.
Quand Pierre et Véronique sont rentrés de la pépinière, nous avions fini de faire lamour. Nous avons veillé à ce que tout soit en ordre dans la maison pour quil ny ait pas traces de nos ébats.
Pierre et Véronique entrent :
-Alors, vous vous êtes bien amusés ? nous interroge Véronique.
-Oui, nous sommes allés en ville. Le centre est très beau et pittoresque.
-Avez-vous vu la cathédrale ?
-La cathédrale ? Oui, nous avons vu la cathédrale. Elle est
très jolie.
Jétais confuse et embarrassée. Je ne pouvais pas lui dire, tout de même, que nous étions restés là à faire lamour. Pourvu quelle ne saperçoive de rien, méditais-je.
Marc était parti avec Pierre. Je les vis se cacher pour discuter.
Cette fois, cétait sûr, il y avait vraiment quelque chose de louche qui se passait.
Véronique posa son manteau et sen alla dans la cuisine. Elle était revenue avec quelque course.
- Jen ai profité pour passer au supermarché. Regarde ce que jai trouvé pour ce soir ? me dit-elle.
- Ce sont des langoustines ?
- Non, des gambas. Mais tu as raison, cest la même chose. Je vais les poêler avec du persil et de lhuile dolive, cest très bon.
- Arrête, tu men donnes leau à la bouche. Moi, à mon chéri, une fois je lui ai préparé du risotto de langoustines. On sest régalé.
Véronique sapprêta à préparer la cuisine. Naturellement, je lui ai proposé mon aide. Les garçons prenaient lapéritif dans le petit salon. Nous les rejoignions sitôt la préparation du repas terminée.
***
Véronique tenait un verre à la main. Nous trinquions à nos " retrouvailles ". Cela faisait bien un an que nous nous nétions pas tous retrouvés. Cétait chose faite. Pierre et Marc rigolaient beaucoup. Nous rîmes tous ensemble et passâmes une soirée formidable. Le soir venu, nous restâmes à coucher chez Pierre et Véronique.
Nous disposions de notre chambre.
- Tu crois que Pierre pourrait se lever et venir nous rejoindre cette nuit ?
- Je ne sais pas, mais ce qui est sur cest quil a follement envie de toi.
- Et Véro, elle ne semble pas être au courant ?
- Oh, Véro, tu sais, ce nest pas la dernière.
- Que veux-tu dire ?
- Rien, je me comprends.
- Tu veux dire quelle est dans le coup, quelle approuve les faits et gestes de Pierre ?
- Tu te souviens quand ils sont venus nous voir, il y a un an, à Lyon ?
- Oui.
- Je lai surprise avec Pierre dans notre cuisine. Il était quatre heures du matin. Tu dormais encore.
-Et ?
-Tu nas rien fait ? Ajoutais-je.
- Non, rassure-toi, mais ce nest pas lenvie qui me manquait. Du coup, je me suis soulagé aux toilettes.
- Ils tont vu ?
- Je ne crois pas. En tout cas, sils mont vu ou entendu, ils ne me lont jamais dit.
- Ils ont fait lamour ? Demandai-je à Marc.
- Mieux que ça. Tu vois, Pierre était debout le dos appuyé contre le plan de travail. Véro était accroupie devant lui.
- Ok, je vois. Pourquoi ne me las-tu jamais dit ?
- Ce nétait pas important. Je ne voulais pas te gêner avec ça.
- Et tu me le dis maintenant !
- Attends, cest toi qui me le demande.
Nous nous endormîmes sur ces paroles. Marc bandait dur.
-Cest ça qui te fait bander comme ça ? Ajoutai-je.
Marc ne répondit pas. Je glissais sous les draps pour le sucer. Son sexe était chaud, doux et lisse à la fois. Sa liqueur était chaude. En le suçant, Je rêvais de plusieurs queues autour de moi.
Jai avalé pour ne rien laisser paraître sur les draps.
Nous nous sommes embrassés et avions dormi jusquau petit matin. Je pensais à Pierre et à Véronique.
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